Parlement UCM : priorité à la lutte contre les pénuries de main-d'oeuvre

Le Parlement UCM est l’instance où nos fédérations, aux côtés de leurs membres, confrontent leur vécu de terrain aux positions que nous défendons face aux gouvernements. C’est une respiration démocratique : donner la parole à ceux qui entreprennent et affiner nos mandats au fil de l’actualité politique.

Le Parlement du 2 septembre avait pour thème la dynamisation du marché du travail. On sait que les pénuries de main-d’œuvre restent un frein majeur pour nos PME. L’objectif : dresser le bilan des réformes en cours et identifier ce qu’il faut améliorer, consolider… ou relancer.

Des avancées… encore trop timides

Les membres du parlement UCM ont reconnu que les réformes engagées au fédéral (assurance chômage, période d’essai, flexi-jobs, fiscalité du travail, …) et en Wallonie (Forem, aides à l’embauche) vont dans le bon sens. Bruxelles a été sérieusement épinglée et est attendue au tournant.

Mais le sentiment partagé reste que certaines mesures sont trop timides.

Fiscalité du travail : il faut aller plus loin

Les correctifs annoncés manquent d’ambition face à l’attente d’une baisse de 25 % de la fiscalité sur le travail, pour rejoindre nos pays voisins.

Flexi-jobs : élargir sans tarder

Leur extension est positive, mais l’ouverture réelle à tous les secteurs et aux indépendants reste une nécessité.

Coût salarial et aides à l’embauche : simplifier pour agir

Les dispositifs doivent encore gagner en lisibilité et en efficacité pour soutenir concrètement les petites entreprises.

Ces sujets ont dominé les échanges, parmi bien d’autres !

Nouvelles réalités du marché du travail

Les débats ont également mis en évidence de nouvelles tendances fortes. Entre autres la montée du travail freelance, choisi par de plus en plus de travailleurs, et qui appelle des adaptations rapides des politiques publiques.

Ainsi, le rôle des services publics de l’emploi (Forem, Actiris) a été pointé comme devant évoluer vers des solutions plus souples et mieux adaptées aux besoins des entreprises.

Certains dossiers ont été pointés comme occupant aujourd’hui une place disproportionnée dans le débat politique. C’est par exemple le cas de l’enseignement et de la formation, où l’attention se concentre souvent sur la réforme des structures alors que l’urgence est de donner de l’air aux PME pour embaucher et former.

Mandat confirmé : Trois axes prioritaires pour UCM

Les échanges ont été riches et utiles. Ils confirment nos priorités :

• Moderniser d’urgence la fiscalité du travail, le coût salarial, les aides à l’embauche et l’organisation du travail (flexibilité).
• Ramener à l’agenda des réformes encore trop timides, comme l’extension complète des flexi-jobs à tous les secteurs.
• Repositionner certains débats (formation, gouvernance des opérateurs publics) au second plan pour concentrer l’énergie politique sur ce qui compte vraiment pour les PME.

C’est tout le sens du Parlement UCM : écouter, confronter et décider. Les mandats que nous défendons en sortent clarifiés et renforcés !

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